Assurer un enseignement de qualité pour tous et un cadre de vie agréable pour que chacun trouve sa place et plaisir à venir chaque jour.
La qualité de l’enseignement, le cadre de vie, notre projet éducatif basé sur l’ouverture. Préparer les jeunes à l’enseignement supérieur et à devenir des citoyens accomplis.
Du 6 au 10 février 1885 fut décidée la « fondation d’une Société civile d’enseignement libre à Alençon ».
La veille de la rentrée d’octobre 1885, quatre maîtres attendaient sept élèves, les seuls inscrits. Il s’en présenta onze ; telle fut l’origine de l’externat Saint-Blaise. Il était installé dans une maison provisoire, louée et meublée, en fait deux immeubles et un jardin, entre la rue Porchaine et la rue des Marcheries, en attendant la nouvelle école, dont la construction était commencée. Le Directeur était à l’époque l’Abbé Joseph Dupont, prêtre du diocèse de Sées. En 1888, le nouvel établissement, avec internat, situé sur le terrain actuel, prend le nom d’Ecole Saint-Francois de Sales.
A la sixième rentrée (1889-1890), les élèves sont au nombre de 81 ; 14 pensionnaires sont accueillis.
Pourquoi la dénomination « Saint-Blaise » ? Par ce que c’est le quartier Saint-Blaise qui doit son nom à la rue Saint-Blaise, la rue de la Préfecture. Saint Blaise (IVème siècle), évêque et martyr, est une figure très mal connue des historiens. Nous ne possédons de sa vie que des récits tardifs.
Pourquoi la dénomination « Saint François de Sales » ? Parce que l’évêque de cette époque, monseigneur Tregaro, a demandé ce nom, lui-même s’appelant François.
Dès lors, l’ensemble scolaire se développe régulièrement. Année après année, des classes secondaires sont ouvertes pour préparer les élèves au baccalauréat. En 1910, il faut construire une aile supplémentaire au pavillon d’origine. C’est-là que se situe actuellement le réfectoire.
Après la première guerre mondiale, des extensions sont envisagées selon un plan d’ensemble jamais achevé. Tout d’abord, dès 1924, il a été décidé de construire une vaste chapelle de style moderne en l’honneur de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, née à Alençon. Une association est créée dans ce but afin de réunir les fonds nécessaires.
Les travaux, commencés immédiatement, verront leur achèvement peu de temps avant la consécration de l’édifice le 7 octobre 1937.
En même temps, dans le jardin,s’élève un autre bâtiment qui doit servir d’infirmerie pour les internes dont le nombre augmente en raison de la renommée de l’établissement dans la région. Enfin, l’année même où éclate la Seconde Guerre Mondiale, est inauguré un vaste pavillon de classes qui doit se substituer aux constructions légères et provisoires édifiées dans l’urgence sur un côté de la cour. La guerre marque un arrêt à cette extension.
En 1943, l’école est entièrement réquisitionnée par les troupes d’occupation. Les classes sont dispersées à travers la ville et dans des communes voisines. En juin 1944, un bombardement écrase le pavillon des classes, la chapelle, les locaux annexes et l’incendie détruit totalement ce qui reste du pavillon central. Les efforts de plus d’un demi-siècle se trouvent anéantis en quelques minutes. La reconstruction s’avère longue et difficile. Elle pésera lourdement sur les années suivantes. Grâce à la ténacité des responsables, les élèves peuvent être regroupés assez rapidement dans des baraquements, puis dans les locaux neufs à mesure qu’avance la reconstruction.
Peu à peu naissent d’autres projets… En 1963, est créé un Lycée Professionnel tertiaire, ce qui ouvre de nouvelles perspectives aux élèves. Pour l’installer, des classes préfabriquées sont édifiées à la place des anciens baraquements.
En 1972, dans le fond du jardin, apparaissent les laboratoires qu’il faut agrandir en 1979. Pendant ce temps,les classes maternelles et primaires s’avèrent trop petites. Il faut trouver une solution en urgence, avant de pouvoir se lancer dans la construction d’un pavillon de classes spacieuses, bientôt suivie par celle d’un internat qui abrite 65 chambres individuelles.
A ces réalisations matérielles s’ajoutent des mutations profondes de l’enseignement et de la vie scolaire qui supposent des adaptations continuelles. Des techniques nouvelles sont introduites selon les besoins (technologie, informatique dans les classes) et l’Ensemble Scolaire s’ouvre maintenant au monde entier grâce à Internet.
Construite par l’architecte Pignard entre 1923 et 1927, décorée par un des ateliers les plus prestigieux, celui d’un ancien élève, Louis Barillet, qui a réalisé mosaïques, vitraux, ornements et objets liturgiques…, elle fut, avec celle des apprentis orphelins d’Auteuil, dès son projet, dédiée à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, avant même sa béatification (avril 1923).
Quelques dates :
Réalisé par Christian Louatron, ancien professeur de l’établissement.
« L’écu de Saint-François de Sales est de forme moderne, il possède deux émaux : azur (bleu) et de gueules (rouge) d’où l’expression « de gueules sur azur ». Je ne saurai expliquer pourquoi bleu (azur) a été choisi. Le rouge (« de gueules ») rappelle sans doute le martyre de Saint Blaise. »
« Partition du blason : Taillé c’est-à -dire divisé en deux parties égales par une diagonale, de l’angle sénestre du chef à l’angle dextre de la pointe. »
« Les initiales entremêlées sont « SF » sur azur pour Saint-François de Sales et « SB » sur gueules pour Saint-Blaise.